Lorsque l’on évoque la GRANDE MOSQUEE DE LYON, on pense naturellement à celle située boulevard Pinel dans le 8ème arrondissement. Or, quelque part à l’Est de la capitale des Gaules, se trouve un joyau architectural. Il s’agit de la Mosquée Eyüp Sultan de Vénissieux. L’autre grande mosquée de l’agglomération lyonnaise.

Une mosquée au nom d’Abû Ayyûb al-Ansârî

Cette mosquée porte le nom d’un Compagnon du Prophète de l’Islam, Abû Ayyûb al-Ansârî. En effet, les Turcs appellent Eyüp Sultan ce Compagnon qui partit propager l’islam jusque devant les murailles de Constantinople.

Les Turcs accordent une grande importance à ce Compagnon. Ainsi, à Istanbul, une municipalité porte son nom. C’est d’ailleurs à cet endroit que l’on trouve la mosquée Eyüp Sultan, première du nom. Mais c’est également à cet endroit que repose sa tombe.

Une tradition raconte que celle-ci fut redécouverte en 1453, lors du siège ottoman mené par Mehmet II. En effet, celui-ci était désemparé par les nombreux échecs successifs pour venir à bout des murailles millénaires de Théodose.

Atteint par le doute, il reçut la visite de son professeur et confident. Un dénommé Akşemseddin. Celui-ci annonça à Mehmet qu’il reçut la vision du Prophète de l’Islam dans un rêve. Dans ce rêve, le Prophète indiqua à Akşemseddin l’emplacement de la tombe d’Abû Ayyûb al-Ansari.

La découverte de la tombe galvanisa les ottomans. Quelques jours après, ils prirent la ville. Cette prise coincide avec une prophétie. En effet, un hadith dit : « Vous conquerrez al-Qunstantinye (Constantinople). Quel bon commandeur que le commandeur de cette armée. Et quelle bonne armée que cette armée ».

Aussi, dans la tradition ottomane, la cérémonie de prise de pouvoir se déroulait toujours au complexe Eyüp Sultan.

Symbole de la présence Turque

On estime à 145.000 personnes la population Turque dans le Rhône-Alpes. À elle seule, la capitale des Gaules compte 30.000 Turcs et Franco-Turcs.

Arrivés dans les années 1970, les premiers travailleurs Turcs s’installent en centre-ville. Plus précisémment dans les quartiers des Terreaux et de la Part-Dieu.

Dans les années 1980, les vieux immeubles du centre-ville laissent place à de nouveaux de style haussmaniens. Ainsi, les travailleurs Turcs s’installent en périphérie. Durant cette période, ils ramènent femmes et enfants en France, dans le cadre du rapatriement familial.

C’est ainsi que la population Turque croit en région lyonnaise. La première génération exerçait surtout des métiers liés au tissage. Les suivantes se diversifièrent. À ce jour, la communauté se distingue essentiellement par sa fibre entrepreunariale.

En effet, on compte plusieurs milliers d’entrepreneurs Turcs et franco-turcs dans la région. Au point où ceux-ci disposent même d’une association d’hommes d’affaires, le MÜSIAD.

Peuple musulman chargé d’histoire, les Turcs commencent dès le milieu des années 1970 à édifier leurs premières salles de prières dans la région.

Aujourd’hui, on recense plus d’une centaine de mosquées édifiées par la commuanuté Turque dans le Rhône-Alpes.

Certaines sont liées à la direction des affaires religieuses du gouvernement Turc, le DITIB. En effet, le DITIB administre 270 des 400 « mosquées turques » de France.

D’autres font parties de fédérations européennes  indépendantes. C’est le cas de la mosquée Eyüp Sultan de Vénissieux.

La deuxième mosquee de Lyon par sa taille

La grande mosquee de Lyon Eyüp Sultan est la deuxième mosquée de l’agglomération lyonnaise par la taille. Située à Vénissieux, celle-ci dispose d’une surface de 4.800 m².

Cette surface permet au complexe religieux de proposer de nombreuses activités. Il dispose ainsi d’une salle de prière de 750 m² pour les hommes. Mais également d’une mezzanine richement décorée et spacieuse pour les femmes.

Il s’agit en réalité d’un véritable centre communautaire ouvert à toute la communauté musulmane.

Ainsi, le complexe comprend donc un important dispositif d’enseignement. En effet, il dispose de plusieurs salles de cours pour enfant et adultes. On y retrouve l’enseignement de l’Islam, de l’arabe, du turc ainsi que du français. Mais également du soutien scolaire.

Par ailleurs, l’établissement accueille une session universitaire qui se réunit dans une grande bibliothèque dédiée.  Celle-ci regroupe les étudiants des différentes facultés lyonnaises de tout horizon.

D’autre part, les salles hébergent depuis 2014 le groupe scolaire musulman La Maison d’Arqam.

De plus, le complexe de la grande mosquee de Lyon Eyüp Sultan comprend de nombreuses salles de réunion et de conférences pour ses activités et les associations musulmanes.

Ainsi, elle héberge le siège régional d’une association humanitaire, Hasene. Celle-ci collecte des dons qu’elle distribue dans plus de 100 pays.

Elle héberge également l’association Ukba, première association musulmane de rapatriement obsèques qui compte 300.000 adhérents en Europe.

Enfin, le complexe Eyüp Sultan de Vénissieux fonctionne en autonomie financière. Ainsi, il compte un restaurant, un salon de thé, un salon de coiffure ainsi qu’une épicerie solidaire. Ces activités permettent de financer la vie de la mosquée.

En effet, malgré sa taille imposante, l’édifice est indépendant.

Une Grande Mosquee de Lyon au charme ottoman

La Grande Mosquee de Lyon Eyüp Sultan se démarque également des autres mosquées par son architecture extérieure. Ainsi, quatre minarets pourvoient l’édifice. Ceux-ci sont un savant mariage de traditions ottomanes et de modernité.

En effet, dans la culture Turque, les mosquées à quatre minarets ont une place importante.  À l’époque ottomane, elles renvoyaient aux mosquées impériales. Des hauts-lieux qui jouissaient d’une place de prestige que l’on peut apercevoir à Istanbul. Aya Sofya, la mosquée Suleymaniye, la mosquée Fatih. Toutes arborent quatre minarets.

À cette époque, les mosquées ottomanes se limitaient à quatre minarets. Pourquoi ? Pour ne pas concurrencer la mosquée du Prophète à Médine qui en comptait cinq. Une seule mosquée fait office d’exception, la mosquée Sultanahmet. En effet, l’édifice plus connu sous le nom de « mosquée bleue » dispose de six minarets.

Une tradition raconte qu’à l’origine, le sultan Ahmet Ier souhaitait recouvrir d’or les quatre minarets de la mosquée portant son nom. L’Or en Turc se dit altın et le chiffre six se dit altı (prononcer « alteun » et « alteu »). L’architecte en charge de la construction, Sedefkar Mehmet Ağa, aurait donc compris altı minareli « six minarets » au lieu de altın minareli « minaret en or ». Pour réparer l’outrage, un minaret supplémentaire fut construit dans la mosquée du Prophète.

Durant la période républicaine, les mosquées à quatre minarets font office de mosquées centrales. Il s’agit donc des signes distinctifs des grandes mosquées en Turquie. Ainsi, la Grande Mosquee de Lyon Eyüp Sultan compte 4 minarets. Car il s’agit d’une des plus importantes mosquées de la région.

L’édifice compte également une coupole imposante de 16 mètres de diamètre. Recouverte de plomb, tradition oblige, elle donne un aperçu de parfum d’Istanbul à quiconque l’observe.

La mosquee de Lyon Eyüp Sultan et ses marbres

 

Le choix des matériaux, la finesse des sculptures ainsi que ses calligraphies font d’Eyüp Sultan  un lieu unique en France. Elle a ainsi opté pour le matériau le plus approprié à un lieu de son envergure : le marbre.

En effet, partout dans le monde, on considère le marbre comme un matériau noble. Déclinable sous toutes formes et couleurs, résistant aux chocs, au froid ainsi qu’à la chaleur, depuis l’antiquité, on utilise cette matière pour ses nombreux avantages.

En outre, le marbre présente l’avantage de proposer plusieurs déclinaisons. De doux et mat à rugueux, en passant par lisse et brillant.

Ainsi, des blocs de marbre beige recouvrent l’intégralité de la façade, habillant le bâtiment par l’extérieur.  Tout un panel de couleurs recouvre également l’intérieur.

Les colonnes supportant le dôme font donc  resplendir un marbre rose pâle finement poli. Ces colonnes dites en pattes d’éléphant supportent  à elles seules le dôme.

Lorsque l’on évoque la grande mosquée de Lyon, on pense naturellement à celle située boulevard Pinel dans le 8ème arrondissement. Or, quelque part à l’Est de la capitale des Gaules, se trouve un joyau architectural. Il s'agit de la Mosquée Eyüp Sultan de Vénissieux. L’autre grande mosquée de l’agglomération lyonnaise.

50 nuances du marbre

La chaire, le mihrab et la station depuis laquelle l’imam dispense ses cours arborent un marbre gris finement taillé. Le minbar n’est autre qu’un enchevêtrement de marbre brut sculpté.  La taille de ce marbre laisse apparaitre des graphismes et des épigraphes dans différents styles calligraphiques. Enfin, une fine couche de peinture dorée recouvre ces graphismes.

Il ne s’agit donc pas de simples plaques de marbre recouvrant un mur de béton. Non, il s’agit d’une pièce taillée sur mesure aux dimensions de la mosquée.

La rambarde surplombant la salle de prière est également réalisée en marbre sculpté.

D’autre part, pour le reste de l’édifice, d’autres nuances de marbre rajoutent à la singularité des lieux.

Les veines d’un marbre marron alternent avec celles d’un marbre beige, du salon de thé aux escaliers, en passant par la salle des ablutions. Pour le plus grand bonheur des yeux.

Outre l’aspect esthétique, la présence de ce marbre confère un aspect de majesté à l’édifice. Enfin, il apporte une touche de fraicheur. En effet, le marbre est connu pour ses qualités thermiques.

Le dôme de la mosquee de Lyon Eyüp Sultan

 

L’utilisation du marbre n’est pas le seul élément mettant en valeur l’édifice. Nous avons déjà mentionné le dôme soutenu par ses quatre piliers. La décoration de ce dôme évoque sans aucun doute celle des mosquées d’Istanbul. Peint en respectant l’art de la symétrie, les motifs laissent s’exprimer tout le talent de l’art classique sinanien.

Une sourate du Coran recouvre la base de ce dôme unique. Il s’agit de la sourate Ya-Sin, également surnommée « cœur du Coran ». Le dôme présente également la particularité de posséder des ouvertures où s’engouffre la lumière du jour. La parole iqra sépare chacune de ces petites fenêtres entre elles.

Dans la tradition musulmane, iqra est la première parole révélée au Prophète au moment de la Révélation. Elle peut se traduire par « lis » ou « proclame ». Cette parole invite ainsi les Croyants à étudier et approfondir leurs connaissances. Il les invite également à propager l’Unicité divine.

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Au sommet du dôme pend un lustre venu tout droit d’Anatolie. Serti d’une centaine de lampes en forme d’œufs d’autruche, ce lustre rappelle également les mosquées ottomanes. En effet, au XVIème siècle, l’architecte Mimar Sinan, l’initiateur de l’art classique ottoman, observe que les œufs d’autruche font fuit les araignées et les insectes. Il décide donc de placer de nombreux œufs d’autruche dans le lustre des mosquées qu’il conçoit. L’objectif était de prévenir la présence de toiles d’araignées.

C’est ainsi que le sultan Soliman, dit le Magnifique, fit importer des centaines d’œufs d’autruche pour les mosquées. Ceux-ci étaient finement taillés et peints afin d’orner l’édifice. Certains étaient même brodés.

Dans les lustres modernes, on retrouve des gravures de versets coraniques, de noms divins. Et on retrouve également la forme des œufs d’autruche.

Les calligraphies d’Eyüp Sultan

 

La calligraphie occupe une place importante dans la mosquee de lyon Eyüp Sultan. Outre les formules calligraphiées déjà mentionnées, le lieu de prière regorge de textes calligraphiés soignés.

Ainsi, une tuğra surplombe la façade donnant sur la cour de la mosquée. La tuğra est un monogramme de style divanî propre à la civilisation ottomane. Il s’agit en quelque sorte de la signature stylisée des sultans ottomans. Chaque sultan avait ainsi sa propre tuğra.

Les pièces de marbrerie laissent également apparaître des calligraphies islamiques. Ainsi, au-dessus du mihrab en marbre figure une partie du 144ème verset de sourate al-Baqara. En style calligraphique dit thuluthi, ce passage coranique indique :

{Tourne donc ton visage vers la mosquée sacrée}

Ce passage coranique peut s’observer dans la quasi-totalité des mosquées ottomanes.

Le thuluthi fut le style calligraphique de prédilection des ottomans. En effet, les ottomans se distinguèrent par l’abondance des compositions qu’ils élaborèrent à partir de ce style. Ainsi on retrouve plusieurs exemples de ces compositions calligraphiques à l’intérieur de la mosquée.

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Nous avons déjà cité les premiers versets de la sourate Ya-Sin. Mais nous pouvons également citer le 18ème verset de la sourate at-Tawbah qui figure au sommet du dôme, entourant le socle du lustre. L’œil avisé peut y lire :

{Ne peupleront les mosquées d’Allah que ceux qui croient en Allah et au Jour dernier, accomplissent la Salat, acquittent la Zakat et ne craignent qu’Allah. Il se peut que ceux-là soient du nombre des bien-guidés}.

Enfin, le local de la jeunesse présente une calligraphie d’un passage du 9ème verset de la sourate az-Zumar. Ce passage est le suivant :

{Dis: « Sont-ils égaux, ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ? »}

La calligraphie occupe ici le mur dans son intégralité.

Les lehva ottomanes de la Grande Mosquee de Lyon Eyüp Sultan

 

La Grande Mosquee de Lyon Eyüp sultan laisse également apparaître des cartouches circulaires calligraphiés. On appelle ces cartouches qui peuvent également prendre la forme de panneaux circulaires des lehva.

La grande salle de prière en compte six, reconnaissables à leur dorure sur fond nébuleux. Le premier contient le nom d’Allah. Ensuite, chaque lehva contient nom d’un Prophète reconnu dans l’Islam. Dans l’ordre, il s’agit de Nûh (Noé), Ibrâhîm (Abraham), Mûsâ (Moïse), ‘Issâ ibn Maryam (Jésus fils de Marie) ainsi que Muhammad.

La mention de ces cinq grands Prophètes dans la salle principale n’est pas anodine. En effet, elle interpelle le visiteur. Elle rappelle que l’islam ne nie pas les Prophéties l’ayant précédé.

Au deuxième niveau, on peut également apercevoir les noms des quatre califes orthodoxes dans quatre lehva distinctes. Soit un total de dix lehva, tous peints à même le mur.

Là encore, l’art des lehva fait partie de l’héritage ottoman. En effet, dans la plupart des mosquées d’inspiration ottomane, on trouve entre 6 et 14 lehva. Lesquelles contiennent le nom d’Allah, du Prophète ainsi que celui des quatre premiers califes de l’islam : Abû Bakr, ‘Umar, ‘Uthmân et ‘Alî. Ceci dans le cas de mosquées présentant six panneaux circulaires.

Lorsqu’il y en a huit, le cas le plus fréquent, on retrouve en plus un  pour chacun des deux petits-fils du Prophète, al-Hasan et al-Huseyn.

Lorsqu’il y en a douze, ce qui est plus rare, on retrouve en plus le nom des Mubashirin. Il s’agit, d’après la tradition islamique, de ceux à qui le Paradis a été promis de leur vivant sur terre par le Prophète : Talha ibn ‘Ubeydallah, Zubeyr ibn al-Awwâm, ‘Abdarrahmân ibn ‘Awf, Sa’d ibn Abî Waqqâs, Abû ‘Ubeyda ibn al-Jarrah, Sa’ïd ibn Zeyd.

Culture générale : focus sur les lehva

Lehva

La présence de ces panneaux circulaires dans les mosquées ottomanes est là encore historique. En effet, les Ottomans étaient une dynastie turcique originaire d’Asie Centrale. Lors de l’émergence des grandes dynasties turciques musulmanes, le monde musulman était tourmenté par les divisions entre chiites et sunnites.

La présence de ces panneaux circulaires dans les mosquées répondait donc à un objectif. Celui d’affirmer l’attachement au sunnisme.

En effet, les sunnites reconnaissent que les 4 premiers califes de l’Islam sont dans l’ordre Abû Bakr,’Umar, ‘Uthmân et ‘Alî. Ils reconnaissent également la place honorable d’al-Hasan et d’al-Huseyn.

En outre, ces lehva ne sont pas placés indifféremment. Elles se lisent alternativement de droite à gauche. Ainsi, sur le mur en direction de la Mecque figurent celle au nom d’Allah suivi de celle au nom du Prophète, de droite à gauche.

Ensuite, la seconde lehva de droite est au nom d’Abû Bakr. Elle fait face, à gauche, à celle au de ‘Umar. Puis, la troisième de droite contient le nom de ‘Uthmân. Elle fait face, à gauche encore, à celle contenant le nom de ‘Alî.

Enfin, la dernière lehva de droite est au nom d’al-Hasan. Elle fait face au cartouche contenant le nom de son frère al-Huseyn.

Beaucoup se sont interrogés sur les raisons d’une lecture par alternance plutôt que linéaire. En effet, l’arabe, langue liturgique de l’Islam, s’écrit de droite à gauche. Proposer une lecture circulaire peut paraître plus cartésien. Cependant, la perspective d’une lecture circulaire détourne le lecteur de la qibla. Ainsi, les architectes ottomans ont pensé à tout. Jusque dans la disposition des lehva.

Un bâtiment alliant tradition et modernité au service de la Oumma

 

La Grande Mosquee de Lyon Eyüp Sultan est donc un bâtiment novateur. D’une part, il respecte les codes des traditions ancestrales. D’autre part, son architecture est moderne.

En effet, le bâtiment a été aménagé avec des niveaux circulaires. Cet aménagement permet de concentrer le plus d’activités possibles dans un espace restreint en assurant une cohérence.

Plus qu’un lieu de culte, c’est un lieu de vie qui regroupe des associations pour:

  • La jeunesse,
  • Les étudiants,
  • L’aide humanitaire,
  • Les services funéraires,
  • L’organisation du pèlerinage,
  • La gestion d’un groupe scolaire.

La mosquée organise également de nombreuses activités pour tout le monde. Kermesses, rencontres universitaires, foire d’orientation… Tout est mis en œuvre pour la réussite de la communauté musulmane.

L’association Millî Görus qui supervise le lieu de culte est également active dans le dialogue interreligieux. Par ailleurs, l’actuel président du CRCM Rhône-Alpes est un fidèle de cette mosquée.

Une mosquée que nous vous invitons à visiter et à faire connaître !

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